Croyez-vous au coup de foudre? À l’âme sœur? Et si, en fait, la chimie y était pour beaucoup dans le sentiment amoureux?
Cupidon et substances illicites
Une flèche vous frappe au flanc, eh vlan!, vous voilà complètement subjugué par un mystérieux rouquin ou une blonde voluptueuse. En réponse, votre cerveau se gorge de phenylethylamine (PEA), une hormone adorable puisqu’elle provoque plaisir, excitation et sensation de bonheur, autant d’effets qui lui doivent son joli surnom : molécule de l’amour.
Elle génère également de nombreux symptômes associés à la passion amoureuse : papillons dans le ventre, cœur qui bat la chamade, euphorie, respiration précipitée… Si le cerveau diminue inévitablement la production de PEA après quelques années de fréquentations, d’autres joueurs restent de la partie : l’ocytocine, une hormone qui favorise l’attachement et qui augmente la sensibilité au toucher, les endorphines et la dopamine, pour ne nommer que celles-là.
Au final, qu’on soit fraîchement transi d’amour ou routard aguerri d’une relation, la chimie fait inévitablement partie intrinsèque du couple.
À chacun sa dose
Célibataires, nul besoin de bouder la Saint-Valentin! Consolez-vous en donnant du coup de patin ou de l’enjambée de raquette, puisque l’exercice physique aussi stimule la production de PEA.
Saviez-vous que?
- Des études démontrent qu’environ 60 % des personnes dépressives ont une déficience en PEA.
- On trouve la précieuse molécule dans le cacao et l’eau de rose, une bonne raison d’offrir roses et chocolats à votre douce moitié.
- Le fromage contenant aussi de la PEA, célébrez les méfaits de Cupidon autour d’un caquelon d’emmental!
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